INTERPRÉTER

  • Interprétation 
Sur les saisons 2014-2015 et 2015-2016, Laurent Pichaud a été interprète des projets suivants :

 17 janvier 2015 
Potsdam, Allemagne
Festival : Made in Potsdam
interprétation dans la pièce de Martine Pisani : Rien n'est établi

© Alain Monot, Quartz de Brest, mars 2014
© Alain Monot, Quartz de Brest, mars 2014
"rien n'est établi" est une anagramme de Albert Einstein, le père de la relativité générale, qui est une nouvelle conception de l'espace, dans laquelle les mesures de distance et de temps sont relatives à la position et au mouvement de l'observateur, et où la gravitation dépend de la distribution des masses et des flux d'énergie ... Bref, quel est le rapport entre l'immense champ des lois de la physique, et l'idée d'expérimenter le simple fait de tenir debout ?
(à l'occasion de cette représentation à Potsdam, Laurent Pichaud reprend le rôle de Filipe Pereira)

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 12 février 2015 
Pau
Espaces Pluriels
interprétation dans la pièce d'Anne Collod : Le parlement des invisibles

Le Parlement des invisibles est une danse macabre contemporaine qui met en scène un dialogue dansé entre les vivants et les morts.
Tour à tour procession, possession, carnaval, il s’appuie sur la dimension collective et sociale des danses macabres et sur leurs charges festive et satirique. Il convoque la désarticulation des normes, le documentaire et la fiction, le politique et le fantastique.
Le Parlement des invisibles, une pièce pour cinq danseurs et un dispositif de projection d’images, invite une danse macabre allemande des années trente à venir hanter le plateau sous forme d’images d’archives et d’actualisations dansées en direct.
Cette Danse Macabre, œuvre du chorégraphe Sigurd Leeder, figure essentielle de la danse allemande, est altérée, décomposée, et offre une mise en tension entre écriture chorégraphique du début du vingtième siècle et performance. (à l'occasion de cette représentation à Pau, Laurent Pichaud reprend le rôle de Jonas Chéreau)
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 12 mars 2015 
Centre des bords de Marne, Le Perreux
Biennale du Val de Marne
interprétation dans la pièce d'Anne Collod : Parades & changes, replays in expansion, réinterprétation de la pièce d'Anna Halprin et Morton Subotnick Parades and Changes (1965)

Servi par une équipe élargie de danseurs entièrement renouvelés par rapport à la première réinterprétation et de circassiens de premier plan, mettant en jeu pour la première fois l’intégralité des scores développés par Anna Halprin et des nouveaux scores développés en 2008, parades & changes, replay in expansion est l’occasion d’une complète refondation des diverses versions des années 60 et 2000, en une forme totalement inédite.
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 8-10 mai 2015 
Bâle, Suisse
Kaserne Basel
assistant de Boris Charmatz pour la pièce : Flipbook

« Dans l'ouvrage Merce Cunningham, un demi-siècle de danse *, tout Cunningham est inclus : des photographies de chaque pièce, et de Merce lui-même, depuis l'âge de cinq ans... En lisant ce livre, l'idée m'est venue que cet ensemble d'images ne rassemblait pas seulement la presque intégralité des projets qu'il a signés, mais qu'elles formaient aussi en elles-mêmes une chorégraphie, proche en cela des processus que Cunningham mettait en œuvre pour créer : la danse a lieu entre deux postures, deux positions. Je suppose ainsi qu'il est possible d'inventer une pièce à partir de cette partition d'images, performée du début à la fin. » Boris Charmatz
(Habituellement interprète de ce projet, Laurent Pichaud est répétiteur pour ces dates suisses)

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 23-24 mai 2015           et         28-29 mai 2015
Vandœuvres-les-Nancy                            Saint-Quentin-en-Yvelines
Centre Culturel André Malraux                   Scène Nationale
interprétation dans la pièce d'Olivia Grandville : Le Cabaret Discrépant

Le Cabaret discrépant, en revisitant les propositions du mouvement lettriste en matière de danse propose une conférence performance en forme de fugue chorégraphique.  Hommage à une mouvance d'une grande inventivité formelle et critique, autant que regard sur les enjeux et les moteurs qui traversent la danse depuis une quinzaine d'années, le Cabaret discrépant réunit musicalité et composition millimétrique, engagement du corps et de la voix, ironie critique, tribune polémique et manifeste politique anti-réactionnaire d'une danse qui croit à sa place essentielle et originale.
En s’attaquant aux fondements du Ballet, Isidore Isou et Maurice Lemaître pulvérisent littéralement l’art chorégraphique de leur temps et posent avec un humour ravageur les bases d’une réflexion qui continue d’agiter la danse d’aujourd’hui. Ils inventent des processus d’écriture offrant de multiples entrées. Danse de l’amorphe et de l’arythmie, de la lenteur et de l’immobilité, danse de la disparition, comment ne pas faire le lien entre ces propositions lettristes et certaines des œuvres les plus radicales de ces dernières années.

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               20 juin 2015 
Abbaye de Royaumont
dispositif et travail scénique de la pièce de Maguelone Vidal : Boutès, celui qui saute à 17h

"Boutès" est une légende mythologique, longtemps méconnue, que Pascal Quignard nous fait découvrir dans son livre, magnifique réflexion sensitive, poétique et philosophique, sur la musique et sur le temps. Lui­-même musicien, Quignard a consacré de nombreux romans et essais à cet art qu'il définit comme l'art originaire le plus archaïque qui soit
Ce projet de création prend le texte de Quignard comme source de l'imaginaire sonore, musical et visuel. L'orchestration, d'abord, lui fait écho, avec trois voix, un instrument à vent et un instrument à cordes. Elle réunit trois musiciens dont le parcours, d'abord classique, est marqué par une passion pour l'oralité et par le goût prononcé pour l'ouverture des frontières instrumentales et artistiques : la chanteuse Catherine Jauniaux est souvent décrite comme « femme ­ orchestre » ou « sampler humain » tandis que la saxophoniste Maguelone Vidal et le violoncelliste Didier Petit mêlent leurs propres voix à celles de leurs instruments qu'ils peuvent faire sonner de façon lyrique, percussive ou totalement inédite.
Laurent Pichaud signe le dispositif et le travail scénique de ce projet.

 18-21 octobre 2016 
Centre Pompidou, Paris
interprétation dans la pièce d'Olivia Grandville : Le Cabaret Discrépant

Le Cabaret discrépant, en revisitant les propositions du mouvement lettriste en matière de danse propose une conférence performance en forme de fugue chorégraphique.  Hommage à une mouvance d'une grande inventivité formelle et critique, autant que regard sur les enjeux et les moteurs qui traversent la danse depuis une quinzaine d'années, le Cabaret discrépant réunit musicalité et composition millimétrique, engagement du corps et de la voix, ironie critique, tribune polémique et manifeste politique anti-réactionnaire d'une danse qui croit à sa place essentielle et originale.
En s’attaquant aux fondements du Ballet, Isidore Isou et Maurice Lemaître pulvérisent littéralement l’art chorégraphique de leur temps et posent avec un humour ravageur les bases d’une réflexion qui continue d’agiter la danse d’aujourd’hui. Ils inventent des processus d’écriture offrant de multiples entrées. Danse de l’amorphe et de l’arythmie, de la lenteur et de l’immobilité, danse de la disparition, comment ne pas faire le lien entre ces propositions lettristes et certaines des œuvres les plus radicales de ces dernières années.

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 27-28 avril 2017 
Centre Pompidou
Paris
et
 3 mai 2017 
Théâtre Bernadette Lafont
Nîmes
interprétation dans la pièce d'Anne Collod : Parades & changes, replays in expansion, réinterprétation de la pièce d'Anna Halprin et Morton Subotnick Parades and Changes (1965)

Servi par une équipe élargie de danseurs entièrement renouvelés par rapport à la première réinterprétation et de circassiens de premier plan, mettant en jeu pour la première fois l’intégralité des scores développés par Anna Halprin et des nouveaux scores développés en 2008, parades & changes, replay in expansion est l’occasion d’une complète refondation des diverses versions des années 60 et 2000, en une forme totalement inédite.
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 28 mai 2017 
Brétigny
Temps fort : La belle faucheuse
adaptation et interprétation dans la pièce d'Anne Collod : Vifs ! Un danse macabre en son jardin

Anne Collod adapte une des séquences de sa pièce Le parlement des invisibles et célèbre les disparus des lieux et de la danse en leur offrant une performance tendre et grotesque qui joue des altérations d’une danse macabre allemande des années 1930.
Le Parlement des invisibles est une danse macabre contemporaine qui met en scène un dialogue dansé entre les vivants et les morts.
Tour à tour procession, possession, carnaval, il s’appuie sur la dimension collective et sociale des danses macabres et sur leurs charges festive et satirique. Il convoque la désarticulation des normes, le documentaire et la fiction, le politique et le fantastique.
Le Parlement des invisibles, une pièce pour cinq danseurs et un dispositif de projection d’images, invite une danse macabre allemande des années trente à venir hanter le plateau sous forme d’images d’archives et d’actualisations dansées en direct.
Cette Danse Macabre, œuvre du chorégraphe Sigurd Leeder, figure essentielle de la danse allemande, est altérée, décomposée, et offre une mise en tension entre écriture chorégraphique du début du vingtième siècle et performance.
À l'occasion de cette représentation à Brétigny, Anne Collod propose à Laurent Pichaud de travailler avec elle l'adaptation in situ des matériaux de la pièce originale.
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 • Valérie Mréjen 
À l'invitation de l'artiste, Laurent Pichaud a participé au projet vidéo : Vraiment